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Glossaire économique—Lettre A

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A

Accélérateur.

Le concept d'accélérateur est apparu au début du XXe siècle dans les travaux d'A. Aftalion (1909) et ceux de J.M. Clark (1917). Considérant que la relation entre la production et la capacité de production est constante, les deux économistes ont utilisé la stabilité de cette relation pour fournir un explication aux fluctuations de court terme de l'économie. À leur tour, P. Samuelson (1939) et J. Hicks (1950) ont cherché à affiner le concept. Avec l'avènement de la macroéconométrie, le principe d'accélérateur a été utilisé comme élément explicatif du comportement d'investissement des entreprises. Selon le principe d'accélérateur, une variation de la demande finale induit une variation plus que proportionnelle de l'investissement. La variation de l'investissement s'explique par les variations de la croissance de la demande. 
(Voir également la 
théorie de l'oscillateur.)

Acquis communautaire.

L'acquis communautaire représente l'ensemble de droits et obligations communs à tous les Etats membres de l'Union européenne (UE). Outre le droit communautaire proprement dit, l'acquis communautaire est constitué de tous les actes adoptés au sein des deuxième et troisième piliers de l'UE et en particulier les objectifs communs fixés par les traités. Les pays candidats doivent accepter cet acquis communautaire avant d'adhérer à l'Union. L'objectif de l'UE est d'une part de maintenir intégralement l'acquis communautaire sans jamais le remettre en question et d'autre part de le développer.

Actif.

L'actif d'un agent est constitué par l'ensemble des biens et créances lui appartenant à une date donnée. le terme actif est également utilisé pour désigner une personne exerçant une activité rémunérée (population active) ou qui en recherche une (chômage).

Actif circulant.

L'actif circulant désigne l'ensemble des actifs destinés à être consommés ou cédés dans le cadre du cycle d'exploitation : stocks, créances clients et créances diverses, placements financiers de l'entreprise. Le nom d'actif " circulant " vient de ce que ces actifs ont vocation à " tourner " au cours du cycle d'exploitation, par opposition à l'actif immobilisé ou immobilisations que le cycle d'exploitation ne détruit pas.

Actif échoué.

Ce sont des actifs qui ont été acquis par des entreprises dans le cadre d'une politique publique et qui perdent leur valeur à la suite d'un changement de cette politique.

Actif immobilisé.

Voir immobilisations.

Action.

C'est un titre de propriété négociable d'une fraction du capital d'une société qui confère à son détenteur un certain nombre de droits: droit de regard et de contrôle sur la gestion, droit à une partie du bénéfice distribué (dividende) et droit à une partie de l'actif net si la société est liquidée.

Activités DUP (Directly unproductive profit seeking).

Expression due à Bhagwati qui désigne des activités de recherche de profit directement improductives. Elles regroupent le premium seeking ou activités menées dans le but d'obtenir des licences d'importation, le tariff seeking ou activités visant l'instauration de taxes douanières et le revenue seeking ou activités dirigées sur le produit fiscal des mesures réglementaires.

Actualisation.

Ce calcul économique consiste à convertir des valeurs futures en unités monétaires d'aujourd'hui (c'est donc l'inverse de la capitalisation). C'est une opération nécessaire pour rendre comparables deux valeurs, actuelle et future, car l'on considère que le temps introduit une dépréciation.

Additivité de la valeur (principe d').

Ce principe stipule que, sur un marché parfait, la valeur actualisée des actifs est égale à la somme des valeurs actualisées de chacun des actifs considérés séparément. En d'autres termes, la valeur de la firme sur un marché efficient est indépendante de la répartition des flux de liquidités allant aux actionnaires et aux créanciers.
(Voir également le 
théorème de Modigliani-Miller.)

Administrations publiques (centrales, locales et de sécurité sociale).

Elles représentent l'ensemble des unités institutionnelles qui produisent des services non marchands ou effectuent des opérations de redistribution du revenu et des richesses nationales. La majeure partie de leurs ressources provient des contributions obligatoires.

Agrégats monétaires.

Les agrégats monétaires d'un pays ou d'une zone monétaire sont définis par la banque centrale. Ils regroupent l'ensemble des actifs monétaires ou quasi monétaires détenus par les agents non financiers. Ces exigibilités sont considérées comme liquides par les agents économiques et sont ainsi censées refléter leur capacité de dépense.

Ajustement structurel.

Les programmes d'ajustement structurel regroupent les conditions posées par le FMI au rééchelonnement de la dette des pays en développement à partir des années 1980. Ces programmes ont pour objectif le rétablissement des balances commerciale et financière extérieures. Cela passe par une diminution de la demande intérieure (rigueur salariale, baisse des dépenses publiques), mais aussi par des mesures structurelles afin de favoriser le développement des mécanismes de marché dans les pays concernés (privatisations, libre circulation des capitaux). Les programmes d'ajustement structurels ont été de plus en plus contestés durant les années 1990, en raison du coût économique et social que représentaient leur application.

Aléa moral.

Phénomène qui se produit lorsque la fourniture d'une garantie contre un risque encourage un comportement plus risqué. Plus généralement, ce problème se rencontre dans les situations où il existe un défaut d'information entre deux agents économiques lors de la passation d'un contrat. L'aléa ou le risque moral (moral hazard) intervient alors quand un agent peut ne pas respecter ses engagements et que le co-contractant est dans l'impossibilité de déterminer la responsabilité ou non de son partenaire. On peut citer l'attitude d'institutions financières qui prennent consciemment des risques supplémentaires (par exemple des placements douteux) lorsqu'elles sont en mesure d'en faire socialiser les pertes (par exemple sauvetage par le FMI, impôt supplémentaire, etc...). Le cas de l'assurance maladie représente un autre exemple d'aléa moral dans la mesure où les dépenses résultant de la transaction entre le patient et le médecin ne peuvent être contrôlées par l'assureur. 
(Voir également la 
théorie de l'économie de l'information.)

Altruisme.

En économie, on distingue l'altruisme pur qui se traduit par l'interdépendance des fonctions d'utilité individuelles (le transfert accroît l'utilité du donateur parce qu'il accroît celle du bénéficiaire) de l'altruisme dit impur où le donateur tire satisfaction non de l'amélioration du sort du bénéficiaire mais du simple fait de donner (parce qu'il jouit ainsi d'une réputation de générosité, etc.)

Amortissement.

L'amortissement correspond à la détermination comptable de la perte de valeur d'un bien durable au cours d'une période de temps donnée. Il peut également signifier l'épargne d'une entreprise pour un éventuel achat de biens d'équipement en remplacement du capital déprécié.

Antisélection.

L'antisélection (Adverse selection) est un terme emprunté par les économistes au domaine de l'assurance. Il s'agit d'une situation d'asymétrie d'information, c'est-à-dire une situation dans laquelle le signataire d'un contrat dispose de plus d'informations que l'autre partie sur sa situation avant la signature du contrat. L'agent manquant d'information sur la transaction pourra alors choisir le contrat le plus désavantageux. L'exemple le plus connu est celui du marché des automobiles d'occasion où l'information pertinente sur les voitures est détenue par le vendeur et où l'acheteur choisira la voiture la moins sûre, faute d'informations suffisantes et pourtant détenues par le vendeur. 
(Voir également la 
théorie de l'économie de l'information.)

Anticipations adaptatives.

Anticipations qui se fondent sur les évolutions passées constatées. Cela signifie par exemple que le niveau futur anticipé des prix est mécaniquement ajusté à l'écart entre le niveau des prix d'aujourd'hui et le niveau de prix anticipé antérieurement. 
(Voir également la 
théorie des anticipations adaptatives.)

Anticipations autoréalisatrices.

Les prévisions faites par les agents conduisent ces derniers à des comportements qui valident a posteriori leurs prédictions. L'anticipation de la hausse du cours d'une action, par exemple, peut pousser certains agents à acheter cette action. Cette décision fait monter le cours et valide leur prévision initiale.

Anticipations rationnelles.

Anticipations qui se fondent sur la connaissance implicite du modèle pertinent de l'économie et qui en conséquence doivent se réaliser. Autrement dit, la prévision subjective des agents se fonde sur la prévision objective de la théorie. Cette hypothèse implique que les agents sont susceptibles d'anticiper parfaitement les conséquences des politiques économiques et notamment de modifier leur comportement en fonction de l'inflation anticipée. 
(Voir également la 
théorie des anticipations rationnelles.)

Approche des paiements ou de l'« absorption ».

Cette approche consiste à lier les deux effets du mécanisme d'ajustement de la balance des paiements, à savoir les effets-prix qui résultent de la manipulation du taux de change sur le compte courant et les effets-revenus qui sont à l'origine d'effets multiplicateurs. Dans cette optique, les problèmes de balance des paiements apparaissent comme des problèmes de politique économique. Ainsi, réaliser simultanément l'équilibre intérieur (plein emploi et stabilité des prix) et l'équilibre extérieur (balance des paiements) exige aussi bien une action sur le revenu national (à travers des mesures monétaires et budgétaires) que des ajustements de prix (par des modifications du taux de change ou du niveau des salaires).

Arbitrage.

Combinaisons de plusieurs opérations d'achat de biens sur un marché (marché à terme) suivies de leur vente sur d'autres marchés pour profiter des écarts de prix et réaliser un bénéfice sans risque (théoriquement). L'arbitrage permet d'assurer l'égalité des prix à un même moment. Il assure la fluidité entre les différents marchés et contribue à leur liquidité. C'est l'opération de base qui permet de garantir l'efficience des marchés.

Asymétrie d'information.

Situation dans laquelle les parties signataires d'un contrat n'ont pas le même accès à l'information. Cette asymétrie est source d'aléa moral et d'antisélection. On parle aussi d'information imparfaite dans une situation dite de « principal-agent » où l'agent possède l'information manquant au principal. 
(Voir également la 
théorie de l'économie de l'information.)

Autofinancement.

L'autofinancement d'une entreprise désigne le moyen de financement qu'elle a obtenu grâce à son activité (bénéfices non distribués et amortissement). Une entreprise est donc autofinancée lorsqu'elle assure elle-même son développement sans avoir recours à des sources de financement externes.

Autorité de régulation ou régulateur.

Autorité indépendante qui organise la fourniture d'un service public en réseau, en particulier suite à l'introduction de la concurrence dans des secteurs autrefois organisés autour d'un monopole à un opérateur public (ex. ART, autorité de régulation des télécommunications en France).

Avitaillement (opérations d').

Elles concernent à l'importation les achats effectués par les navires et avions français dans les ports et aéroports étrangers (ou dans les ports et aéroports français) de marchandises étrangères conservées en entrepôts pour leur propre consommation et, à l'exportation, les ventes dans les ports et aéroports français à des navires et avions étrangers.

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