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Glossaire économique—Lettre D |
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DDéficit budgétaire. Un déficit budgétaire correspond à un solde négatif du budget de l’État ; autrement dit le montant des recettes est inférieur à celui des dépenses. Toutefois, le chiffre du déficit ne signifie rien en lui-même. En effet, la situation conjoncturelle influe tant sur les recettes fiscales que sur les dépenses. Un ralentissement de la croissance diminue les recettes et augmente mécaniquement les dépenses. Cela conduit à isoler ces effets dans un solde dit «conjoncturel». L’écart entre le solde primaire, c’est-à-dire hors intérêts versés et revenus d'actifs financiers reçus, et ce solde conjoncturel est appelé solde primaire structurel et résulte des choix de politique budgétaire. Déficit commercial. Le déficit commercial désigne la situation de la balance commerciale où les importations sont supérieures aux exportations. Déflation. Notion qui désigne un processus auto-entretenu de baisse générale du niveau des prix à la production, des prix à la consommation, de la production et des revenus. La déflation résulte soit du mouvement spontané de l'économie (dans les périodes de dépression au XIXe siècle) soit d'une politique économique qui recherche une baisse des coûts et des prix par une contraction de la demande. Délégation. Contrat qui confie l’exécution d’un service public à une entreprise privée. La concession de service public est le type traditionnel de contrat de délégation. Demande individuelle/agrégée. Quantité d'un bien ou d'un service qu'un individu (demande individuelle) ou que l'ensemble des individus intéressés par ce bien ou par ce service (demande du marché, ou agrégée), souhaite acheter, à un prix donné. Dépense pour l'emploi. Selon la définition retenue par la DARES (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) du ministère de l'Emploi et de la Solidarité, la dépense pour l'emploi comprend l'ensemble des dépenses que consent la collectivité dans la lutte contre le chômage, y compris les dépenses de formation professionnelle continue des entreprises, et à l'exclusion des mesures d'abaissement général du coût du travail en vigueur depuis 1993. L'OCDE (Organisation de développement et de coopération économiques) distingue les dépenses actives qui visent à exercer un effet positif sur l'emploi et les dépenses passives qui atténuent les effets du chômage à travers les dispositifs d'indemnisation ou de retraits du marché du travail. Dépréciation. La dépréciation constitue une diminution de la valeur d'une monnaie par rapport à d'autres monnaies ou à un étalon de référence dans un système de changes flexibles. Ce mécanisme est le résultat du jeu de l'offre et de la demande de monnaie sur le marché des changes. La dépréciation a pour conséquence un renchérissement du prix des importations et une diminution du prix des exportations. Dépression. Ce terme caractérise une phase de contraction plus ou moins longue de la production dans un cycle économique. Déréglementation. Action qui consiste à supprimer des règles encadrant l’activité économique pour favoriser le développement du marché afin que se pérennise la concurrence. Désinflation. Elle correspond à la baisse du taux d'inflation. Désintermédiation. Evolution des circuits de financement se traduisant par le recul relatif des circuits bancaires au profit du financement direct sur les marchés financiers. Despote bienveillant. Modèle qui assimile l’État à un planificateur parfait : l'État n'est contraint ni par des difficultés de collecte d'information, ni par des capacités de calcul limitées. Il est de ce fait considéré comme infaillible. Un exemple de cette réglementation est celle de Ramsey-Boiteux sur les monopoles. Dette. Somme empruntée par un débiteur (l'emprunteur) à un créancier (le prêteur). Dette publique. La dette publique se distingue du déficit budgétaire au sens où elle résulte de la variation annuelle de ce dernier. Elle correspond à la dette de l’ensemble desadministrations publiques entendues au sens de la comptabilité nationale. Son mode de calcul en France a été harmonisé avec celui des autres pays européens, c’est pourquoi on parle de la dette publique au sens de Maastricht par référence auxcritères de convergence qui ont permis le passage à l’euro. Si elle est à long terme, on parle de dette consolidée, à court terme, de dette flottante. La dette extérieure est constituée de l'ensemble des engagements pris envers d'autres États ou institutions financières étrangères. Dévaluation. La dévaluation signifie la perte de valeur d'une monnaie par rapport à d'autres monnaies dans un système de change fixe. Ce sont les autorités publiques qui prennent l'initiative de cette diminution de valeur. L'objectif est le plus souvent d'améliorer le solde de la balance commerciale. Le risque inhérent à cette décision est que l'inflation importée (augmentation du prix des importations) n'aboutisse à aggraver le déficit commercial (la hausse du prix des biens et services produits peut en outre avoir pour conséquence une détérioration du niveau des exportations). Dévaluation compétitive. La dévaluation compétitive d'une monnaie nationale fait partie de l'arsenal desmesures protectionnistes : le prix en monnaie étrangère des exportations baisse (les produits exportés deviennent par conséquent plus compétitifs), le prix des importations augmente. Cette mesure peut être un moyen de résorption dudéficit de la balance commerciale. Développement. Le concept désigne l’ensemble des transformations techniques, sociales, démographiques et culturelles accompagnant la croissance de la production. Le développement est une notion qui traduit l’aspect structurel et qualitatif de la croissance. Il peut être associé à l’idée de progrès économique et social (amélioration du niveau de vie et du niveau d’instruction, du bien-être de l’ensemble de la population). Développement durable (ou soutenable). Développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Devise. Une devise correspond à un moyen de paiement libellé en unité monétaire étrangère. Dichotomie. Ce terme est utilisé pour désigner une situation où tout ce qui a trait aux variables réelles de l'économie (production, consommation, investissement) ne dépend ni de la quantité de monnaie en circulation dans l'économie ni du niveau des prix. On dit parfois qu'il y a dichotomie si la "sphère monétaire" est indépendante de la "sphère réelle" ou si l'on estime que "la monnaie est un voile" jeté sur les relations entre les variables réelles d'une économie. Discrimination. Selon G. Becker, la discrimination intervient lorsque les agents économiques montrent qu’ils sont disposés à payer pour ne pas conclure de contrat avec d’autres agents possédant des caractéristiques différentes des leurs, notamment avec ceux qui ont une autre couleur de peau. Il est possible de définir le « coefficient de discrimination » d’un employeur. Il montre que la discrimination peut être un état d’équilibre sous-optimal du point de vue de la communauté qui discrimine. On parle également de discrimination par les prix lorsqu'une entreprise peut proposer des prix différents en fonction de la demande et de l’information dont elle dispose. On parle par exemple de monopole discriminant. Diversification. La diversification d'un portefeuille de titres ou d'actifs permet, soit de réduire le risque pour un niveau de rentabilité donné, soit d'améliorer la rentabilité pour un niveau de risque donné. Dividende. Les dividendes servent à rémunérer les actionnaires (apporteurs des capitaux propresde l'entreprise). Ils sont en général distribués à partir du bénéfice net de l'exercice clos. Division du travail. Il faut distinguer la division technique du travail qui correspond à la décomposition des activités productives à l'intérieur de l'entreprise, la division sociale du travail qui concerne la répartition des activités entre des unités de production et des fonctions spécialisées au sein de la société et enfin la division internationale du travail qui rend compte de la spécialisation des pays. Selon A. Smith, la division du travail est une condition nécessaire de la croissance de la productivité. K. Marx considère qu'elle est un facteur de domination des capitalistes sur les travailleurs. Dollarisation. Mécanisme de substitution du dollar à la monnaie nationale. Donnant-donnant. (Tit for tat). Dans le cadre de la théorie des jeux, il s’agit d’un jeu où un joueur commence par coopérer puis répète systématiquement ce qu’a fait l’autre joueur au coup précédent (coopération, s’il y a eu coopération, défection, s’il y a eu défection). Dot com company. Entreprise dont l’activité est centrée sur le web et appelée ainsi d'après son adresse internet qui se termine par ".com". Droit de suite. C'est le droit inaliénable dont jouit l'auteur d'une œuvre d'art originale ou d'un manuscrit original, à être intéressé aux opérations de vente dont l'œuvre est l'objet après la première cession opérée par l'auteur. Ce droit vise à assurer aux auteurs une participation économique au succès de leurs œuvres. Droit de douane. Taxe prélevé par l'État sur une marchandise à l'occasion de son passage à la frontière. L'ensemble des droits en vigueur à un moment donné est appelé tarif douanier. Dumping. Pratique consistant à vendre à perte pour pénétrer sur un marché, en accroître ses parts ou éliminer les concurrents. Duopole. Structure de marché dans laquelle deux entreprises, les duopoleurs, produisent un même bien dont elles fournissent la totalité de l’offre (duopsone pour le cas inverse: deux consommateurs représentent la totalité de la demande). Les duopoleurs peuvent agir soit sur les prix soit sur les quantités. Dans les modèles de duopole de Cournot et de Stackelberg, les entreprises offrent des quantités de biens, qui sont confrontées à la demande ; les prix résultent de cette confrontation. Dans les modèles à la Bertrand, chaque entreprise affiche un prix pour le bien qu’elle offre, la demande s’adressant à l’une ou à l’autre ou à toutes les deux. Durbin-Watson (D-W).. La statistique de Durbin-Watson est calculée pour les régressions sur des séries temporelles afin de détecter une éventuelle autocorrélation des résidus estimés. Sa valeur est comprise entre 0 et 4. Si elle est proche de 2, cela signifie généralement que les résidus ne sont pas autocorrélés et que par conséquent la variance des paramètres estimés est minimale. |