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Glossaire économique—Lettre O

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O

Obligation.

Valeur mobilière représentant une fraction d'un emprunt émis par une entreprise, l'Etat ou un organisme public. Une obligation donne droit au paiement d'un intérêt, en principe fixe, le plus souvent annuel et déterminé au moment de l’émission. En tant que créancier d'une entreprise, le porteur d'une obligation ne court pas le risque industriel de celle-ci puisque sa rémunération est contractuelle. Il sera remboursé avant les actionnaires en cas de faillite de l'entreprise. En contrepartie, il ne bénéficie pas des droits sociaux liés à l'action (droit au bénéfice et droit à la gestion de l'entreprise via le droit de vote).

Offre et Demande (loi).

Le prix d'un bien échangé sur un marché est déterminé par l'équilibre de l'offre et de la demande. La demande d'un bien est une fonction décroissante du prix alors que l'offre d'un bien est une fonction croissante du prix ; il existe un prix d'équilibre pour lequel l'offre est égale à la demande. Ce prix est déterminé par la libre négociation entre les offreurs et les demandeurs. Le fonctionnement de la loi de l'offre et de la demande suppose des marchés de concurrence pure et parfaite. Parmi les conditions, il est nécessaire qu'il y ait une parfaite flexibilité des prix, puisque ce sont les mouvements de prix qui sont susceptibles de rétablir l'équilibre à la suite d'un changement quelconque dans les conditions du marché. 
(Voir également la 
théorie microéconomique traditionnelle).

Offre individuelle/agrégée.

Quantité d'un bien ou d'un service qu'un individu (offre individuelle) ou que l'ensemble des individus intéressés par ce bien ou par ce service (offre du marché, ou agrégée), souhaite vendre, à un prix donné. 
(Voir également la 
théorie microéconomique traditionnelle).

Offre publique d'achat (OPA).

Une OPA consiste en une déclaration publique d’un agent (ou le plus souvent d’un groupe) qui s‘engage à acheter, à un prix donné (plus élevé que le cours observé) et dans un certain délai, tout ou partie des actions d’une société. La procédure d'OPA se fait sous la surveillance des autorités de marché qui s'assurent du respect des principes de transparence, de bonne information et d'égalité de traitement des actionnaires.

Offre publique d’échange (OPE).

Technique voisine de l’OPA qui consiste à proposer d'acquérir les titres de la société cible en échange des titres de la société initiatrice. Une offre publique d'échange ne donne donc pas lieu à une sortie de trésorerie.

Oligopole.

Situation dans laquelle n’existent que quelques offreurs en face de nombreux demandeurs (monopsone pour le cas inverse). Comme en monopole, les entreprises peuvent être incitées à faire monter les prix en restreignant leur production. Toutefois, elles ont intérêt individuellement à augmenter leur production pour profiter de la hausse des prix. L’accord est donc menacé de défection (passager clandestin). 
(Voir également la 
théorie de l'équilibre général).

Oligopole à frange.

C'est une structure de marché qui combine un cœur constitué d'un très petit nombre de grosses firmes et une frange constituée de petites entreprises souvent innovatrices mais fragiles.

Ombudsman.

Médiateur des fonctions de contrôle de l’administration. Terme suédois inventé au début du XIXème siècle, reprise en France dans les années 1970.

Open market.

Achat ou vente de titres (bons du Trésor) par la banque centrale sur le marché interbancaire. En modulant le volume de ses interventions, la banque centrale oriente les taux du marché en fonction de ses objectifs.

Opérateur.

Entreprise chargée (par exemple par délégation) de la fourniture d’un service public. L’opérateur peut être placé sous l’autorité d’un régulateur ou directement sous celle de l’État.

Optimum.

L'optimum désigne la meilleure situation économique possible. Les agents ont un comportement d'optimisation qui consiste à maximiser un résultat (maximiser l'utilité pour les consommateurs, le profit pour les producteurs) à partir de ressources données ou à minimiser un coût pour obtenir un résultat donné. 
(Voir également la 
théorie microéconomique traditionnelle).

Optimum paretien.

Il se définit comme une situation économique efficace socialement au sens où personne ne peut améliorer sa position sans détériorer celle des autres. 
(Voir également la 
théorie de l'optimum paretien).

Opting out (clause d'exemption).

Dans le cadre de l'Union européenne, cette clause correspond à une dérogation accordée à un pays ne souhaitant pas se rallier aux autres Etats membres dans un domaine particulier de la coopération communautaire, afin d'empêcher un blocage général. Ainsi en application des protocoles annexés au traité CE qui leur donnent ce choix, Le Royaume-Uni et le Danemark n'ont pas souhaité participer à la troisième phase de l'Union économique et monétaire (UEM).

Option.

Il s’agit d’un contrat entre deux parties par lequel l'une accorde à l'autre le droit (et non l’obligation) de lui vendre (option de vente, put) ou de lui acheter (option d’achat, call) un actif financier (l’actif sous-jacent), moyennant le versement d'une somme d'argent (le prix de l'option). L'achat (ou la vente) de cet actif se fera à un prix déterminé (prix d'exercice), durant une période (période d'exercice pour les options dites américaines), ou à une date précise (date d'exercice pour les options dites européennes). Une option permet aux agents de se protéger contre les risques de fluctuation du cours de l’actif sous-jacent.

Organe de règlement des différends (ORD).

Institution au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui est destinée à trancher les contentieux commerciaux entre les parties. La partie en conflit demande la constitution d'un panel. Celui-ci rend un jugement qui ne peut être inversé que si tous les membres de l'OMC sont d'accord. Cela est impossible puisque l'ORD donnera au moins raison à une des parties. L'ORD est donc source de droit. Il existe un organe d'appel composé de sept membres. Si la décision n'est pas mise en œuvre, le pays peut-être autorisé à prendre des mesures de rétorsion.

Organisations internationales.

Association d’Etats souverains, établie sur la base d’un traité multilatéral appelé charte, statut ou acte constitutif, et dotée d’organes permanents chargés de la réalisation des buts de ladite organisation. L’OI dispose d’une existence juridique propre. On distingue les organisations à vocation universelle (ouvertes à tous les Etats du monde, comme par exemple l’ONU) des organisations à vocation régionale (telles que l’Association des nations du sud-est asiatique, ASEAN en anglais). Une seconde typologie distingue les organisations de coopération, qui mettent en œuvre la collaboration entre des Etats qui n’abandonnent aucune de leurs prérogatives d’Etat souverain, et les organisations d’intégration qui implique que certaines des attributions qui relèvent en principe des pouvoirs de l’Etat soient transférés à l’organisation. L’Union européenne est l’exemple le plus représentatif des organisations d’intégration. Enfin, on distingue aussi les organisations généralistes (comme l’ONU) des organisations sectorielles (l’OPEP par exemple). Les organisations couvrent toutes les activités qui font l’objet de relations entre les Etats, qu’il s’agisse des domaines politique, économique, social, militaire, culturel ou technique. En termes d’objectifs, l’OI doit, par la coopération qu’elle met en place entre les Etats membres, favoriser les relations entre ces mêmes Etats.
(Voir également la 
théorie des régimes internationaux).

Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM).

Terme générique désignant les sociétés ou fonds, principalement Sicav (Sociétés d’investissement à capital variable) et FCP (Fonds communs de placement), ayant pour objet la gestion collective d'un portefeuille de valeurs mobilières. Pour pouvoir exercer, ces sociétés doivent recevoir l'agrément de la COB. Ces OPCVM peuvent être de capitalisation (qui ne distribuent pas les revenus mais les conservent dans leur actif) ou de distribution (qui régulièrement versent à leurs détenteurs tout ou partie de leurs revenus de la période).

Out of the money (hors du cours).

Une option d’achat (respectivement de vente) est hors du cours lorsque le cours de l'actif sous-jacent est inférieur (respectivement supérieur) au prix d'exercice (valeur intrinsèque nulle).

Ouverture.

C'est la diminution des barrières institutionnelles aux échanges de biens, de services, de facteurs et d'idées. On a recours à deux méthodes pour la mesurer. La première calcule une participation théorique du pays aux échanges à partir d'un modèle puis considère le solde entre ce qui est observé dans la réalité et la participation théorique comme le signe de politiques pro ou anti-ouverture. La seconde consiste à attribuer des notes aux institutions et politiques relatives au commerce ou à l'investissement.

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